Maire d'Hantay menacé de mort : les auteurs expulsés de leurs logements sociaux

par I.N
Publié le 7 mars 2024 à 22h44

Source : JT 20h Semaine

Le maire d'Hantay (Nord) et son épouse ont récemment été menacés de mort et de viol.
Ce jeudi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonce que les auteurs ont été expulsés de leurs logements sociaux.

Plus de logement social pour les auteurs de menaces de mort. En février, le maire d'Hantay (Nord), Jacques Montois, a lancé un cri d'alarme après avoir été agressé et menacé par "dix à douze personnes". "L'un a pris une barre de fer et ils m'ont dit 'On va venir chez toi le soir, on va te frapper, on va te ligoter, on va violer ta femme devant tes yeux et après, on mettra le feu, voilà ce qu'on va faire'", a-t-il rapporté au micro de TF1 (voir vidéo en tête de cet article). Le maire (Horizons) a porté plainte, mais des mesures ont déjà été prises.

Chacun doit savoir que l'État fera preuve de fermeté
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur

Ce jeudi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que les auteurs avaient été expulsés de leurs logements sociaux. "Ceux qui ont menacé gravement le maire d'Hantay et sa famille viennent d'être expulsés de leurs logements sociaux par le préfet sur mon instruction", a relevé le ministre sur X. "Quand on ne respecte pas les règles élémentaires de notre pays, chacun doit savoir que l'État fera preuve de fermeté."

L'un des agresseurs présumés avait affirmé qu'il occupait actuellement un logement qui appartenait à sa mère. "Aujourd'hui, je squatte un domicile qui appartenait à ma mère parce qu'on ne m'a pas donné le droit d'y rester", indiquait-il à TF1. D'après Le Parisien, "le préfet du Nord a mis en demeure par arrêté préfectoral cet occupant de quitter les lieux sous sept jours". "En l'absence de mise en œuvre de cette mise en demeure par la personne concernée, le préfet a accordé le concours de la force publique afin de mettre fin au squat de ce logement."

À Hantay, cette affaire a provoqué une large mobilisation. Fin février, plus de 300 personnes se sont rassemblées pour dénoncer un acte "intolérable", alors que Jacques Montois a menacé de démissionner sans "réponse forte de l'État"


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