Variole du singe : entre 60 et 70 nouvelles contaminations chaque jour en Île-de-France

LC.
Publié le 29 juillet 2022 à 18h40, mis à jour le 29 juillet 2022 à 20h08

Source : TF1 Info

Décrétée "urgence de santé publique internationale" par l’Organisation mondiale de la santé, la variole du singe continue sa progression en France, et notamment en Île-de-France.
Epicentre de l'épidémie, la région francilienne est la plus touchée du pays.

La barre des 2000 contaminations bientôt atteinte. Selon le dernier bilan de Santé publique France, ce vendredi 29 juillet, 1955 cas de variole du singe ont été confirmés en France et dans la très grande majorité, ces derniers résidaient en Ile-de-France (814). Dans cette région, qui apparaît toujours comme l'épicentre de l'épidémie, 60 à 70 nouvelles contaminations sont déclarées chaque jour, selon l'Agence régionale de santé (ARS) soulignant qu'elles présentent les mêmes caractéristiques qu'au niveau national.

Plus de 8000 injections dans la région

La majorité des malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Par ailleurs, un quart de ces hommes ont moins de 30 ans. L'agence sanitaire décompte seulement 12 femmes et deux enfants âgés de moins de 15 ans.

Face à la flambée et sur fond de critiques d'associations et d'élus de gauche, les autorités sanitaires assurent que la vaccination monte en puissance. Depuis le 8 juillet, "25 lieux ont ouvert dans la région, dont 18 centres à Paris", a déclaré à l'AFP Amélie Verdier, la directrice générale de l'ARS. Au total, plus de 8000 injections ont été effectuées en Ile-de-France ce vendredi, soit 70% des vaccinations réalisées en France, dont 5000 sur la seule semaine du 25 juillet, a précisé l'ARS.

Mais désormais, ce sont les bras qui font surtout défaut. "Les professionnels de santé ont été très éprouvés par la crise du Covid", met en avant la directrice de l'ARS. En début de semaine, le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé mobiliser des personnes "supplémentaires" pour vacciner, notamment des étudiants en santé. 

Selon l'ARS Ile-de-France, une nouvelle consigne pourrait aussi améliorer la situation : la Haute autorité de santé (HAS) devrait indiquer en début de semaine prochaine que la seconde dose, jusqu'ici préconisée 28 jours après la première, pourra se faire "bien au-delà de ce délai".


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