Chaque année, 1.800.000 véhicules sont envoyés à la casse en France.Avec l'envolée des cours des métaux et des pièces d'occasion, c’est une ressource très convoitée par les escrocs.Ils sont nombreux à investir ce marché très lucratif, souvent à vos dépens.Le 20h de TF1 a mené l'enquête.
Pour vous, ce ne sont que des amas de tôles sans aucune valeur, et pourtant certains se les arrachent. Garagistes, épavistes, ferrailleurs distribuent partout ces petites affichettes dont un seul but, récupérer le maximum de carcasse de voitures. Comment expliquer cette guerre des épaves ? Pourquoi ce marché est-il si juteux ? Comment éviter les pièges ? L'enquête du 20h de TF1 ci-dessus répond à vos questions.
Épaves maquillées
L'acheteur rencontré par notre équipe pensait faire une très bonne affaire en payant chez un professionnel 34.000 € pour une sportive haute gamme avec 80.000 km au compteur. En réalité, c’est une épave maquillée, dangereuse sur la route. Après une recherche approfondie sur Internet, l'acheteur découvre le pot aux roses : la voiture, qui semble pourtant en très bon état, a subi six accidents en Pologne. L’acheteur n’a d'ailleurs jamais reçu la carte grise promise, après plusieurs mois d’attente.
Seuls les casses agréés ont le droit de racheter votre vieille voiture. Elle sera détruite dans les règles et vous recevrez un certificat de destruction, qui vous décharge de toute responsabilité. Sans celui-ci, vous courez de gros risques. "Si le véhicule n'est pas détruit administrativement, il peut y avoir une continuité de réception de PV", nous explique le directeur d'une casse agréée du Val-d'Oise. En clair, si tout n'a pas été fait dans les règles, vous êtes toujours légalement responsable de votre voiture, quel qu'en soit l'usage futur. En cas de doute, n’hésitez pas à demander la liste des épavistes professionnels fournis par votre préfecture.
Plus de détails dans l'enquête du 20h de TF1 en tête de cet article.