Il avait écrit son projet de commettre une "tuerie de masse" : un adolescent de 16 ans mis en examen

Publié le 26 avril 2024 à 13h56

Source : Sujet TF1 Info

Un adolescent âgé de 16 ans a été interpellé en début de semaine à Antibes (Alpes-Maritimes).
Présentant des troubles psychiatriques, il a été mis en examen et écroué, soupçonné d'avoir nourri un projet de "tuerie de masse sans connotation religieuse".

C'est le pédopsychiatre de ce mineur qui a fait remonter les informations aux autorités fin février après que ce dernier lui a fait part de ses idées macabres. Ce dernier, un jeune homme âgé de 16 ans domicilié à Antibes (Alpes-Maritimes) de nationalité turque et suivi pour des troubles d’ordre psychiatrique, avait tenu devant le spécialiste des propos laissant craindre un passage à l’acte imminent de nature meurtrière.

Deux mois plus tard, après une hospitalisation d'office en psychiatrie, l'adolescent a été interpellé en début de semaine et placé en garde à vue. Mercredi, le mineur a été mis en examen mercredi pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime", en l’espèce des assassinats, et d’apologie publique de crime ou délit et placé en détention provisoire. 

"Tuerie de masse"

"Les investigations menées par la suite par la police judiciaire de Nice, saisie par le magistrat instructeur, ont permis de confirmer que le jeune homme nourrissait un projet de tuerie de masse", a précisé le parquet de Grasse jeudi dans un communiqué. 

Au cours de la perquisition effectuée à son domicile, les enquêteurs ont découvert des croix gammées, des signes cabalistiques sur les murs de sa chambre, des carnets décrivant son projet criminel, des armes blanches et un gilet tactique pare-balle.

"L’exploitation de son ordinateur et de son téléphone a révélé qu’il était entré contact avec une jeune fille, âgée de

17 ans, hospitalisée en psychiatrie à Cherbourg-en-Cotentin, qui semblait partager ses intentions meurtrières", a détaillé le parquet. 

L'adolescente a également été placée en garde à vue. À l’issue de cette mesure, elle a fait l’objet d’une hospitalisation sans consentement.

Le parquet national anti-terroriste ne s'est pas saisi des faits

Le parquet national anti-terroriste a été avisé, la juridiction grassoise reste pour le moment saisie des faits. L’instruction se poursuit et permettra notamment d’apprécier la responsabilité pénale du mineur au vu des troubles

psychiatriques qu’il présente. 


Aurélie SARROT

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